Le groupe est parti depuis Carentan au petit matin après quelques ennuis mécaniques qui ont forcé Pierre Thomine à regagner le port.
Une fois sur place, les bénévoles se sont affairés à la pose de la toiture des remises sémaphoriques, qui vont être transformées en sanitaires pour les chantiers d’été. Deux postes de douche (chaude s’il vous plaît !) sont prévus, ainsi que des toilettes sèches. Le toit a été posé sur les charpentes reconstruites cet été par les différents chantiers qui se sont succédé durant l’été 2014. Il est constitué de tôles de bardage métallique, et de tôles en plastique transparent, pour apporter de la lumière naturelle dans les locaux. A terme, la rénovation à l’identique amènera probablement à remplacer la tôle par de l’ardoise ou du zinc. La suite des opérations prévoir la pose des huisseries, qui vont être réalisées par l’IME de Saint-Lo avec le pilotage d’un ancien menuisier de l’association Dreknor. Puis, un carrelage et un enduit seront posés avant l’installation du système de douche qui a été préparé à terre par un ancien plombier-chauffagiste, lui-aussi issu de l’association Dreknor.
Pendant les opérations de chantier, Patrice Berton, coordinateur des chantiers réalisait diverses opérations de mesures sur le bâtiment sémaphorique, qui devrait faire l’objet d’une première phase de restauration cet été, et de vérifications des travaux antérieurs : plusieurs zones nécessitent une nouvelle intervention car la mer a endommagé des joints. Si e ponton, arrimé en novembre dans la douve a bien tenu, les corps morts et le système de va et vient en sortie de port se sont déplacés sous l’effet des tempêtes de l’hiver.
A l’intérieur, Pierre Thomine et Yves Dieulengard ont assemblé les étagères qui ont été préparées au local de l’association et qui vont permettre de ranger plus efficacement et à l’abri les matériels de l’association qui restent sur l’île entre les chantiers.
Le retour aura lieu à la nuit tombée, lorsque la mer aura à nouveau permis la sortie du port et la remontée du canal de Carentan, avec, pour tous les participants, la satisfaction du travail accompli et l’envie de revenir rapidement pour terminer quelques opérations avant la nidification des oiseaux, qui interdit l’accès à l’île pour l’association.
La journée est à marquer d’un pierre blanche dans l’histoire de l’association, car c’est la première fois depuis plusieurs décennies qu’un des bâtiments de l’île retrouve un toit.